Merci de respecter les droits d'auteurs et de ne pas reproduire les textes de ce blog sans autorisation préalable (me contacter). Les textes cités en 'chapeaux' sont du domaine public ou appartiennent à leurs auteurs respectifs.

N'hésitez pas à laisser des commentaires !

vendredi 4 décembre 2009

Avallon parmi les arbres

" O fading town upon an inland hill .
(...)
And on the stones and trees there lies a spell
. "

(J.R.R. TOLKIEN, "Kortirion among the trees" )


Ô immenses salles anciennes et perdues
Aux voûtes crevassées de feuillages antiques
Dallées de racines et colonnes aux fûts
De grands chênes vivants piliers de basilique

Des arches de branches tortueuses tendues
Vers une clé d'azur faîte de la charpente
Et de lourds contreforts, tenant vos mur diffus,
De platanes massifs ou de saulaie pleurante

Le vent porte vos chants ô tours d'ifs éplorés
Et vos lamentations ô bouleaux droits et frêles
Aux courts rameaux sifflants. Et ployés vous pleurez
Car c'est votre fonction en cette île irréelle

Sur une autre rive vos frères roussissaient
Me disant vos regrets de temps que l'homme émonde
Passé tombé en mythe alors que faiblissaient
Les rêves... Avallon ! Là est aux bords de l'onde
Sous le tertre couché sur le roc où poussait
Son épée le grand Roi qui gardait les deux mondes.


1 commentaire:

  1. "Avallon" n'est pas un nom français, merci de prononcer la syllabe finale non pas comme la diphtongue française 'on' mais comme deux lettres distinctes.

    Pour le moment, ce poème m'a été le plus long et difficile à écrire... Et il ne ressemble en rien à ce que j'avais en tête au départ -c'est à dire il y a presque un mois- !
    Passant de l'automne à l'hiver,les vers ont acquis peu a peu une tonalité plus mélancolique, mais sans rien perdre de la majesté et de la vie qui les animaient dès les premiers mots posés sur le papier. Par contre, mon sens de l'auto-critique (très aigu comme certains savent) me fait prendre conscience que les couleurs sont presque totalement absentes... Alors même que les milles nuances d'or et de pourpre des arbres au soir de l'année avaient été l'élément majeur de la mise en mouvement de ce petit quelque chose qui me pousse à écrire...

    RépondreSupprimer