" Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins "
( BAUDELAIRE, "Elévations" in Les Fleurs du Mal )
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins "
( BAUDELAIRE, "Elévations" in Les Fleurs du Mal )
Seul. Il n'est plus ami ni frère autour de moi.
Quand de tous mes regrets je me fais un linceul.
Et comment pourriez-vous partager mon émoi ?
Vous qui êtes ailleurs, moi qui reste là. Seul.
Quand de tous mes regrets je me fais un linceul.
Et comment pourriez-vous partager mon émoi ?
Vous qui êtes ailleurs, moi qui reste là. Seul.
Ce court poème ne se réfère pas à des évènements de ma vie réelle et actuelle. C'est plus un essai spontané pour exorciser un cauchemar passé et un peu récurrent.
RépondreSupprimerLa solitude ici décrite n'est pas un état vécu passivement, mais bien un piège dans lequel le poète s'enferme lui-même.
Mais histoire de ne pas rester dans ce genre de sentiment sombre, le quatrain cité en chapeau veut nous rappeler que la poésie permet de dépasser les moments tristes et pesants de l'existence.
Je profite de l'occasion pour remercier ceux qui m'ont tenu compagnie ces derniers jours ! ^^
Aujourd'hui, il faut d'abord lire ton quatrain, puis celui de Baudelaire qui se termine dans les "champs lumineux et sereins" : c'est un peu ce que tu viens de vivre, non ? Auprès d'un Coeur d'Or ;o)
RépondreSupprimerMERCI d'avoir partagé nos émois, nos jeux, nos prières, nos amitiés... non plus seul mais avec des frères et soeurs qui ne t'oublieront pas !