(BAUDELAIRE, "Elévation" in Les Fleurs du Mal )
Au doux foyer sonore où il te faut descendre
Tu allumes les yeux par de si beaux atours.
Esprit malicieux, tu fais mille et mill' tours
Et siffles un écho que ma voix croit comprendre...
Chant dont la braise ardente est cachée sous la cendre.
Il a été écrit que le Feu est Amour,
Mais je ne saisis pas le sens de son discours
Et reste seul et froid... J'ai encore à apprendre...
Archange irradiant dans les bois gémissants
De fougue et de chaleur, tu donnes, frémissant,
La Vie, aussi belle et insondable qu'une ambre.
Tu t'éveilles, ô rêveur éternel, ondoyant
Hors des bûches. Léger, ton essor flamboyant
Ranime alors ma main dans les froids de Décembre...
Retour aux origines, et à la forme du sonnet... Mais avec un petit peu plus d'exigence dans la métrique, grâce notamment à l'aide éclairée de mon professeur d'Esthétique, M. Philippon, que je remercie pour sa relecture critique.
RépondreSupprimerComme je disais : "j'ai encore à apprendre"...
Et, pour les Scouts qui voudraient savoir, non, s'il y a des parallèles possibles avec la 'Légende du Feu', ce n'est pas volontaire !
Merci à ceux qui me lisent depuis près d'un an.