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vendredi 13 mars 2009

Valet obscur...

"Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure"

(G. APOLLINAIRE, "Le Pont Mirabeau",
in Alcools)

Aujourd'hui je joue l'atout le plus grand.
Aurait-on trop tôt posé le petit ?
Devrai-je mettre l'excuse à son rang
L'an suivant ? Dix-mille et cent-une-nuits,
S'il faut parier, c'est maintenant,
Cette mise est sur le tapis.

Ce n'est pas moi qui ai la main
Pourtant je veux l'avoir demain
Et peut-être gagner la banque ?
De mon jeu aurai-je un indice ?
Je peux voir un as et deux dix...
Vingt-et-un, noir, impair et manque !

1 commentaire:

  1. Bon, oui, j'ai triché... Je n'ai achevé ce poème que ce matin, non il n'était pas prêt pour mon anniversaire... C'est d'ailleurs symptomatique d'une part de moi qu'exprime ce poème, n'être pas prêt le jour de son propre anniversaire... Ceci dit, on voit bien à nouveau qu'il y a une difficulté inhérente au fait de tenter de se dire soi-même en poésie. Cela n'est d'ailleurs probablement pas essentiellement lié à la poésie elle-même...
    Je l'avoue, ce poème est assez ambigu, et de plus je me suis amusé à faire jouer les significations à partir des nombres... D'où la prolifération des images, parfois déroutantes, souvent plus complexes que ne laisse croire l'apparence superficielle d'une table de jeu...
    Après tout, les jetons ne sont qu'une façon de symboliser l'Enjeu... Et dans une vie ?

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